Octobre 2024 : Changements majeurs pour les automobilistes


Oct 02, 2024


Avec l'arrivée d'octobre, de nouvelles mesures vont impacter les automobilistes, en particulier ceux qui circulent dans la région parisienne. Après les ajustements de septembre, octobre 2024 apporte son propre lot de changements, cette fois orchestrés par la mairie de Paris. Des modifications qui ne feront probablement pas plaisir à tout le monde, notamment pour ceux qui empruntent le périphérique, une artère centrale pour les habitants de la région parisienne.

Une partie du périphérique limitée à 50 km/h dès le 1er octobre

À compter du 1er octobre 2024, une portion de 13 km du périphérique parisien sera désormais limitée à 50 km/h, et cette mesure s'étendra à l'ensemble du périphérique dès le 10 octobre. Cette réduction de la vitesse, après avoir déjà baissé de 90 km/h à 80 km/h en 1993, puis à 70 km/h en 2014, vise à réduire les nuisances sonores et la pollution affectant environ 550 000 personnes vivant à proximité.

L’objectif de la mairie est clair : rendre la circulation autour de Paris plus respectueuse de l’environnement. Cependant, il est à noter que les radars n’ont pas encore été ajustés, laissant une période de transition avant que les contrôles à 50 km/h ne soient pleinement en place.

Les tarifs de stationnement des SUV flambent à Paris

En parallèle, dès ce 1er octobre, les propriétaires de SUV vont devoir faire face à une augmentation considérable des tarifs de stationnement dans les rues de Paris. Cette décision, prise après une consultation publique, triple le prix pour les SUV thermiques et hybrides pesant plus de 1 600 kg, ainsi que pour les SUV électriques de plus de 2 000 kg.

Les nouveaux tarifs varient en fonction des arrondissements, avec des montants allant de 6 à 18 euros de l'heure dans les premiers arrondissements, et de 4 à 12 euros dans les arrondissements plus éloignés. Pour un stationnement de plus de 6 heures, par exemple dans le 5ème arrondissement, la facture peut atteindre 225 euros !

Cette augmentation vise à encourager l'utilisation de véhicules plus légers et moins polluants dans la capitale, mais elle risque de dissuader plus d’un conducteur de venir se garer dans Paris.